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Senegindia : Pour de Meilleures Conditions de Travail Les Agents Bandent les Muscles et la Direction Calme le Jeu

A Mbane, les activités de l’entreprise Senegindia sont à l’arrêt depuis 3 jours. Certains agents qui exigent de meilleures conditions de travail sont en grève. Les responsables de Senegindia qui soupçonnent une influence extérieure, calment le jeu tout en invitant  » les grèvistes à la table des négociations.

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Psg : Messi 4 Matchs Après

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Magal de Touba 2021 : Le Bilan des Limiers et Pandores

Par sencafeactu

 » 387 individus déférés, 53 véhicules mis en fourrière, 6kg de chanvre indien saisis par la Police 

 La Police a procédé à l’interpellation de 583 personnes pour diverses infractions dont : 172  pour vérification d’identité ; 78 pour détention, usage, offre et cession de chanvre indien ; 33 pour vagabondage ; 18  pour ivresse publique manifeste ; 45 pour détention et usage de produits cellulosiques ; 96 pour vol, flagrant délit de vol ; 18  pour tentative de vol ; 4 pour détention de faux billet de banque ; 22 pour jeu de hasard ; 12  pour rixe sur la voie publique ; 8 pour abus de confiance ; 1 pour escroquerie au visa ; 06 pour coups et blessures volontaires ; 29 pour nécessité d’enquête ; 6  pour violence à ascendant ; 2 pour homicide involontaire par accident de la circulation routière ; 13 pour détention d’objet de provenance douteuse ; 19 pour rébellion et outrage à agent ; 1 pour usurpation de fonction.

Selon un communiqué du Barreau des relations publiques de la police, à cela s’ajoutent les 596 personnes interpellées dans le cadre des opérations de sécurisation pré-magal.

Ce qui porte le nombre total de personnes appréhendées à 1179 entre Touba, Mbacké, Diourbel et Bambey. A noter que 387 parmi elles ont été présentées au parquet, d’après le service de presse de la police cité par le Soleil « .

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Abc : 30 Jours Déjà ! Elégie à Maître Alioune Badara Cissé

  • Par Benoît Sène, coordonnateur du Mouvement ABCJAIME (Jeunesse À l’ Image de Me Alioune Badara Cissé ).Pour les ABCDAIRES du Sénégal et de la Diaspora

_ . » Actuellement, éternellement et à jamais dans nos cœursLibre comme tu as toujours vécu non sans heurtsInvariablement chacune de tes connaissances, parents et amis, te chantent en chœur,Ouvertement sur la place publique, même tes détracteurs.Unis dans un élan de solidarité nationale et internationaleNul n’a manqué la grave et subite occasion de ton retour au pays natal,Eternel, pour te rendre hommage suite à l’orage que provoqua ce coup fatal.Badara, ta disparition suscite à travers tout le pays un grand mal.Adoubé aujourd’hui, hélas après t’avoir combattu injustement.Dire du bien sur toi demeure une obligation qui s’impose à eux violemment.Alioune, du haut de ta félicité, tu en ris calmement.Rares furent les évènements de la vie qui te perturbent, même profondément.Aucune de tes actions sur la scène n’est regrettableCar tu as toujours su rester admirableInvitant toute personne qui t’approche à demeurer irréprochable.Souhaitant le meilleur à tes concitoyens pour Sénégal plus agréable.Sûrement ton héritage sera préservé et perpétué de manière pondéraleEternel repos nous te souhaitons dans le paradis immuable.À Dieu cher Maître !Heureux de t’avoir rencontré sur terre « .

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Naufrage du Bateau « Le Joola » : L’Etat Annonce l’ Indemnisation des Orphelins et l’ Inauguration du Mémorial-musée

Par sencafeactu

 » 26 septembre 2002-26 septembre 2021. Déjà 19 ans que le bateau, qui assurait la desserte maritime Dakar – Ziguinchor, « Le Joola », sombrait au large des côtes gambiennes, faisant près de 2 000 morts. Dix-neuf ans après, la douleur des familles des victimes reste intacte, tout comme leurs doléances qu’elles ne cessent de réclamer.

Le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, qui a présidé la cérémonie ce matin, annonce « l’indemnisation effective », à compter du 22 septembre 2021, des orphelins non-déclarés pupilles, qui a été décidée lors du Conseil des ministres du 7 février 2021. 

Le ministre annonce également l’inauguration prochaine du mémorial-musée de Ziguinchor, en cours de construction. « La fin des travaux, confiés à l’entreprise Eiffage Sénégal, est prévue à la fin du premier semestre 2022.

S’agissant de l’entretien des cimetières des victimes qui sont dans un état piteux, selon les dernières informations, le chef de l’Etat a dégagé une enveloppe de 13 millions de francs CFA, informe Seneweb « .

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A Travers  » Vol au Dessus d’une Mythique Place Publique  » L’ Écrivain Louis Camara Revisite la Place Faidherbe ou Baya Ndar

 » Située au beau milieu de l’île de Ndar, l’ex-place Faidherbe est un lieu de mémoire cher au cœur des Saint-Louisiens et particulièrement des habitants de l’île. Cette centralité dans l’espace géographique mais aussi dans l’imaginaire de toute une population lui confère de ce fait une aura que ne possède nul autre endroit la ville elle joue un rôle crucial en termes de circulation et de passage et endosse une charge symbolique unique. Bref elle véhicule à la fois pour les citoyens et les étrangers de passage, l’identité de la ville. C’est pourquoi tout projet de réhabilitation, de réaménagement ou de remplacement par une nouvelle place doit être l’objet d’une expertise minutieuse compte tenu de l’impact que de tels actes peuvent avoir sur l’écosystème urbain dans son ensemble. Le point de vue qui suit n’est pas celui d’un expert en la matière mais l’exposé des interrogations, des doutes et de l’espoir d’un citoyen de la ville, relatifs au devenir de sa ville natale et de cœur. Saint-Louis a joué un rôle de premier plan dans l’Histoire du Sénégal et de l’Afrique de l’Ouest en général. C’est donc sous l’angle de la diachronie que je voudrais entamer l’exposé de ces réflexions que m’ont inspirées les récents travaux de « requalification » effectués par la municipalité de Saint-Louis sur l’ex-place Faidherbe rebaptisée « place Baya Ndar ». il serait peut-être utile en guise d’entrée en matière, de rappeler que la ville de Saint-Louis a joué un rôle de tout premier plan dans l’Histoire contemporaine du Sénégal et plus largement de l’Afrique de l’Ouest. En effet, à partir de 1850, la ville de Saint-Louis, tête de gondole de l’entreprise coloniale française en Afrique de l’Ouest, devient le point de départ d’expéditions militaires et de conquêtes le plus souvent brutales à l’intérieur du continent. Cette vocation militaire affirmée entraîne de facto un réaménagement de l’espace territorial de Saint-Louis et cela avant même le commencement des rallyes guerriers coloniaux. Le centre de l’île où se trouve « le Fort », dont l’existence remonte au XVIIIème siècle, est l’objet de transformations notables, notamment l’intégration de la « savane » (nom donné à l’espace situé entre le fort et le petit bras du fleuve) dans l’enceinte même du Fort et la construction en 1843 de deux monumentales casernes qui l’encadrent latéralement : caserne d’Orléans du côté sud et caserne du Rogniat sur le flanc septentrional. La future place Faidherbe possède alors un plan carré bordé d’un côté par le Fort (actuelle Gouvernance) et des deux autres par les casernes, le quatrième côté restant libre. L’espace public à proprement parler est aménagé en en 1887 accueillir la statue du Général Faidherbe. La nouvelle place s’organise alors autour d’un espace dont le centre fait face au « Gouvernement » (nouveau nom du Fort) dans le prolongement duquel se trouve « le Kiosque » construit peu après l’arrivée de la statue de Faidherbe. La place est aussi encadrée par deux rangées d’arbres (eucalyptus et filaos) de haute taille plantés le long des casernes et elle est fermée du côté du petit bras du fleuve par un massif d’arbres moins imposants. La statue de Faidherbe quant à elle se positionne dans l’axe rectiligne formé par le Gouvernement et le pont de Guet-ndar ou pont Servatius (actuel pont Moustapha Malick Gaye). La place du Gouvernement devient alors le symbole de la colonisation française et de sa puissance militaire. Cette nouvelle configuration de la place restera telle quelle à part sa partie Ouest qui abrite le marché jusqu’en 1863, date à laquelle il est transféré à la lisière que quartier de Guet-Ndar. Le déclin de Saint-Louis qui a déjà perdu son statut de capitale de l’empire colonial français mais qui reste celle du Sénégal, s’accélère à partir de la deuxième guerre mondiale. Pour redonner un regain de vigueur à la capitale vieillissante, un nouveau plan de réaménagement, d’extension et d’embellissement de la place Faidherbe est conçu par l’architecte Hoyez. Ainsi, la place du Gouvernement doit continuer de rayonner et d’exprimer l’envergure territoriale de la capitale, mais elle doit également s’ouvrir à la modernité en s’adaptant à la circulation automobile. Cela pourra se faire en aménageant et renforçant la trajectoire naturelle que constitue l’axe continent-île-océan. La voie de dégagement de cette circulation automobile se situe dans le prolongement du pont Faidherbe et passe par l’allée spacieuse (aujourd’hui obstruée) qui longe la caserne du Rogniat et débouche sur le pont Servarius, relais entre l’île et le quartier des pêcheurs de Guet-Ndar qui fait face à l’océan. De larges allées bétonnées longent les casernes d’Orléans et de Rogniat et de vastes parterres piétons sont aménagés de part et d’autre du pont Servatius, devant le cinéma Rex et le lycée Faidherbe, le tout densément planté d’arbres de haute stature. La fin de la guerre est marquée par une sorte de « renouveau » de la vieille  capitale : le secteur économique connait une hausse significative qui a un impact direct sur le niveau de vie des Saint-Louisiens. En plus d’une importante activité commerciale dont témoigne la présence des nombreuses maisons Bordelaises ou Toulousaines ( Lacoste, NOSOCO, Buhan-Teisseire etc…), mais aussi marocaines, l’île de Ndar est aussi le théâtre d’activités culturelles variées et de manifestations festives dont la place Faidherbe est l’épicentre. La culture Saint-Louisienne s’exprime à travers une expression artistique variée. Les orchestres et les troupes de théâtre naissent en grand nombre et donnent des concerts ou des spectacles gratuits sur la place Faidherbe. Cette tendance d’une expression artistique pluridisciplinaire va se prolonger durant la dernière décennie de la colonisation précédant l’avènement de l’indépendance en 1960. Les natifs de cette génération (comme votre serviteur) se souviennent toujours avec un brin de nostalgie, des somptueuses fêtes du 14 Juillet qui se déroulaient à la place Faidherbe dans une ambiance carnavalesque et bon enfant. Le défilé militaire et la prise d’armes des troupes des garnisons du camp Gazeilles et de la pointe nord étaient suivis par une foule enthousiaste venue de tous les quartiers de la ville. Toutes les couches sociales, toutes les ethnies : wolofs, toucouleurs, peuls, maures, bambaras, soninkés, se retrouvaient sur la place Faidherbe où régnait une ambiance électrique. Tous communiaient dans la ferveur et célébraient cet événement qu’ils considéraient comme le leur : le 14 Juillet ! La « Marseillaise » était reprise en chœur par les enfants des écoles qui défilaient au son de la fanfare militaire et sous les applaudissements et les vivats de la foule. Après le défilé, la place Faidherbe était prise d’assaut par tout un monde bruyant, enthousiaste et la fête se poursuivait dans la gaieté la plus folle, et cette exubérance propre aux manifestations populaires. Nos parents du village des pêcheurs de Guet-Ndar y apportaient leur touche particulièrement chaleureuse ! Le soir, les gens se donnaient de nouveau rendez-vous à la place Faidherbe pour assister à la « retraite aux flambeaux » et au somptueux feu d’artifice du 14 Juillet dont les éclats multicolores illuminaient le ciel nocturne de Ndar. Le clou de ces « nuits du 14 Juillet » était le « bal populaire » au cours duquel les orchestres de la ville se relayaient pour faire danser les gens jusqu’à une heure tardive de la nuit. C’est aussi avec nostalgie ( et peut-être aussi un peu de tristesse) que les gens de ma génération, natifs de l’île et « domou-ndar bon teint » comme aurait dit l’ami Golbert Diagne ( paix son âme) , se souviennent des jeux variés dont cette place mythique était le siège : courses-poursuite à travers les allées recouvertes de coquillages sous le regard amusé des adultes venus prendre l’air et admirer le jet d’eau assis sur des bancs de pierre, jeux de billes, de cache-cache et autres délices ludiques de l’enfance. Tout cela se déroulait sous le regard sévère d’un certain général originaire de la ville de Lille autour de la statue duquel nous faisions des rondes en nous moquant avec innocence de son sabre accroché de guingois, de ses moustaches et de son képi bizarres et même un peu ridicules, ignorant le personnage qu’il avait été et le rôle qu’il avait joué dans la colonisation de notre pays. Nous ne le saurions que bien plus tard ! C’est vrai qu’elle était jolie cette place Faidherbe ! Elle avait un charme fou, une âme aussi, et elle figurait au pinacle de l’esthétique urbaine de de la cité de Mame Coumba Bang, la déesse tutélaire et gardienne des symboles de Ndar qui doit elle aussi certainement se demander ce que l’on est en train de traficoter sur son île bien-aimée ! N’est-ce pas ici même, à « Baya », qu’avait lieu le merveilleux « Takoussanou Ndar », ce rendez-vous des élégantes Saint-Louisiennes, très prisé des jeunes « domou-ndar » qui, parés de leurs plus beaux atours venaient admirer et éventuellement, conquérir le cœur de l’une ou l’autre de ces belles dames, chamarrées d’or et parfumées d’encens des pieds à la tête ? Des écrivains comme Ousmane Socé Diop, Abdoulaye Sadji, et plus près de nous, Tita Mandeleau ou Cheikhou Diakité, en ont fait d’admirables descriptions dans leurs œuvres littéraires qui font elles aussi partie du patrimoine immatériel de la ville. Ce n’est donc sûrement pas un hasard si l’ex-place Faidherbe et nouvelle place « Baya Ndar » est redevenue quelques décennies plus tard, le point focal de de toutes les grandes manifestations culturelles qui ont ponctué la marche de Saint-Louis vers le troisième millénaire : je veux parler du « Festival international de Jazz de Saint-Louis », du célèbre « Fanal » du temps des Signares remis au goût du jour par la comédienne Marie-Madeleine Diallo, de la « Fête internationale du Livre de Saint-Louis » entre autres manifestations d’envergure. Au vu de tout cela, comment comprendre que cette mythique place publique, historiquement la première du Sénégal, élément précieux du patrimoine de la « vieille ville », ait été complètement rasée et remplacée par une esplanade de béton dépourvue de charme et sans âme ? C’est aujourd’hui un bien triste spectacle qui s’offre à la vue des Saint-Louisiens que celui d’une place publique dévastée par deux longues et pénibles années de travaux dont on ne voit toujours pas le résultat final. Le triste, l’amer constat que l’on peut faire chaque fois que l’on passe, le cœur serré, devant les vestiges de l’ancienne place Faidherbe, c’est qu’elle a perdu tout ce qui faisait son charme et sa beauté. Si l’on peut aisément comprendre les raisons pour lesquelles la statue du général Lillois a été déboulonnée, il est moins évident d’accepter que les bancs publics, le jet d’eau, les carrés gazonnés, les parterres fleuris, aient été dégagés ; pire que tout cela, nombre d’arbres d’espèces rares qui faisaient de cette place le poumon vert de l’île, ont été déracinés, ce qui constitue en soi un crime écologique et va à l’encontre du mouvement actuel de protection de la nature comme me le faisait remarquer un jour mon ami, feu le Professeur Pape Méïssa Dieng ( que Dieu ait son âme) outré par cet acte pour le moine iconoclaste. L’autre incongruité de cette « requalification » de l’ex-place Faidherbe réside selon moi dans le fait d’avoir bouché l’artère qui longeait le bâtiment du Rogniat et qui conduisait directement au pont Moustapha Malick Gaye et à la langue de barbarie. Prolongement naturel de l’axe continent-île-langue de barbarie, cette artère était aussi la rotule entre les deux quartiers principaux de l’île que sont Loodo et Sindoné. L’obstruction de cette voie centrale a désarticulé la circulation automobile sur l’île et dévié de manière incohérente la trajectoire des véhicules, transformant le centre-ville en un labyrinthe inextricable. Une bonne partie des rues de l’île est devenue impraticable voire dangereuse pour les piétons qui avaient l’habitude d’y flâner tranquillement à toute heure. Les insulaires sont traumatisés par le flot incessant des voitures, camions, autobus qui roulent dans tous les sens, au mépris des règles les plus élémentaires du code de la route. Il est évident que ce dont a besoin l’île de Ndar, ce n’est pas d’une « place piétonne » mais plutôt de « rues piétonnes » où les gens puissent marcher en toute quiétude ! Cette insécurité permanente due à la circulation déglinguée plombe la qualité de vie sur l’île liée surtout à la tranquillité et à la disponibilité des espaces. Cette situation est évidemment loin d’être propice au développement touristique dont Saint-Louis pourrait envisager de faire, avec la culture, l’un des moteurs de son développement économique. Outre les frustrations qu’ils occasionnent aux habitants de l’île, ces travaux de « requalification » ne sont pas de nature à à renforcer le crédit de la ville auprès de l’UNESCO et risquent même de la conduire au déclassement de la liste des sites inscrits au patrimoine mondial. Une telle « disqualification » serait une véritable catastrophe et causerait un préjudice incommensurable à la ville de Saint-Louis et au Sénégal. La question que l’on peut alors se poser est celle-ci : comment peut-on vouloir sauvegarder un patrimoine et le détruire en même temps ? Il y a là assurément un paradoxe qui échappe à l’entendement de tous ceux qui aiment la ville de Saint-Louis et l’île de Ndar, son cœur historique. Une chose paraît néanmoins certaine, c’est que ce bien exceptionnel qui appartient à tous les Sénégalais et qui devrait faire leur fierté, a besoin d’un sérieux « lifting » réalisé par des techniciens de haut niveau et des spécialistes du patrimoine et non par des ingénieurs du dimanche et des tâcherons. Pour sauver cette ville il est nécessaire d’établir un diagnostic adéquat et de proposer des solutions idoines afin de réhabiliter son patrimoine précieux mais fragile. Ce n’est certainement pas pour rien que Saint-Louis est parfois comparée à Venise ! Comme la cité des doges, elle devrait être le rendez-vous de tous les amoureux de l’art et pourquoi pas, comme le suggérait l’ancien édile de a commune, « la capitale culturelle de l’Afrique » ! Autre chose : il est bon, lorsqu’on a en charge l’administration et la gestion d’une ville historique comme Saint-Louis, non seulement de faire appel à l’expertise de vrais spécialistes, mais aussi d’associer au maximum les citoyens dans les prises des décision, surtout quand il s’agit de questions aussi délicates que celle du réaménagement d’un espace public d’envergure comme l’ex-place Faidherbe. En particulier l’expertise de l’Université Gaston Berger ne devrait jamais faire défaut dans la conception et l’élaboration des projets de toutes natures. In fine, rien ne serait plus malheureux que ce projet de réaménagement de l’ex-place Faidherbe n’obéisse qu’au mobile de la remettre « au goût du jour » par un habile mais factice « toilettage » (de la poudre aux yeux quoi !) alors qu’un tel projet, bien conçu, pourrait redorer l’image de Saint-Louis à l’échelle internationale et la rendre visible du ciel. Faire de cette place un lieu non seulement fréquenté par les usagers autochtones et visité par les touristes mais aussi un exemple d’aménagement partagé sur Google (comme le permettent ses dimensions) et une réalisation ayant valeur d’exemple dans les revues, les reportages télévisés, les colloques, les forums, devrait être l’objectif prioritaire retenu. Le réaménagement de l’ex-place Faidherbe devrait donner l’occasion unique d’une réalisation de grande ampleur sur le plan de l’urbanisme, véritablement capable de produire une nouvelle image pour un Saint-Louis résolument moderne, tout en ayant valeur de patrimoine pour les générations futures, mais différente du patrimoine colonial. À l’instar de la place Jemaa-el-Fnaa de Marrakech, de la place de la Concorde de Paris, de la place Rouge de Moscou et de bien d’autres places dvenues mythiques, l’ex-place Faidherbe et nouvelle place « Baya Ndar » devrait renvoyer une image valorisée de Saint-Louis et non à ce capharnaüm qui est en train dese dessiner sous nos yeux, à moins que…. Louis CAMARA Ecrivain, Citoyen de Ndar N.B : Loin de faire l’unanimité, la nouvelle appellation « Baya Ndar » est au contraire décriée par la majorité des citoyens de la ville. En effet, outre son côté pléonastique ( « Baya », abréviation de « Bayaal », signifie déjà « place publique » en langue Wolofe) elle heurte aussi la sensibilité par sa sonorité rébarbative et franchement inesthétique. Un sondage populaire permettrait de confirmer aisément cette tendance au rejet de « Bya Ndar ». Sur un autre plan , l’argument selon lequel « ce sont nos pères et nos mères » qui avaient l’habitude d’employer cette expression ne tient pas la route. Last but not least, il existe déjà dans la petite ville de Salies-de-Béarn, en Nouvelle-Aquitaine, une « place du Bayaa » qui, selon l’office du tourisme de cette localité, « est le cœur de Salies-de-Béarn ». Alors, attention aux accusations de plagiat et de tout ce qui pourrait s’ensuivre ! Donner un nom à une place publique est un acte sérieux, tout à la fois politique, social et culturel, qui doit faire l’objet d’un examen approfondi et d’une consultation citoyenne. Pour conclure il serait peut-être bon de rappeler à tous ceux qui ont des visées possessives sur elle, que Saint-Louis appartient à tous et qu’elle n’est la propriété de personne. C’est une ville de brassage, de métissage, une terre de rencontre, ouverte et cosmopolite, un patrimoine de l’Humanité comme le confirme son classement par l’UNESCO et que, nous l’espérons, elle ne perdra pas. Aussi doit-elle rester un lieu de tolérance, de respect et de symbiose comme l’y prédispose son triple héritage Négro-africain, Arabo-Berbère et Judéo-Chrétien. En tant que tel ; sa vocation naturelle est l’universalité « .

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Forum International des Conteurs aux Emirats Arabes Unis : Le Sénégalais de Saint_Louis, Zoumba gagne 2 prix â Dibba el hisn et à Sharjah.

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Diffamation ? : Thierno Bocoum Va Porter Plainte contre l’ Ex Coordonnatrice de  » Fouta Tampi « 

 » Thierno Bocoum a reçu 200 millions F CFA « . L’accusation est portée par Fatoumata Ndiaye, l’ex-coordinatrice du mouvement ’’Fouta Tampi’’, qui a finalement rallié le parti au pouvoir, l’APR.
La réplique de l’opposant et leader du mouvement ’’AGIR’’ n’a pas tardé. Dans une vidéo, Thierno Bocoum annonce une plainte pour diffamation. « Je ne sais qui lui a dit que je l’ai critiquée mais je ne la connais même pas. On a parlé du Fouta où on était en tournée. Le Fouta fait partie du Sénégal qui nous intéresse. « Fouta tampi » (le Fouta est fatigué), c’est du pulaar et on n’a parlé de ça. Mais, je n’ai jamais prononcé son nom. Je vais lui donner l’occasion d’apporter des preuves de son accusation. Après le Magal, elle sera traduite devant la Justice. Mes avocats ont été saisis ».

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Locales 2022 : Les Apéristes de Bokhol et leurs Alliés Scellent la Paix des Braves

Taire les ambitions crypto_personnelles et faire bloc autour d’un candidat consensuel, c’est le mot d’ordre de l’Apr et de la coalition Benno Bokk Yakaar à Bokhol. Dans cette commune dirigée par un maire issu de l’opposition, les camarades du président Macky Sall unissent leurs forces pour se donner toutes les chances de gagner â l’occasion des élections locales de Janvier 2022. Autrement dit, loin des turpitudes et autres dissensions internes notées dans bon nombre de localités, les apéristes de cette partie du département de Dagana et leurs alliés, harmonisent, ainsi, leurs positions pour appréhender l’avenir avec sérénité.

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Mairie de Dagana :  » Une Demande Sociale  » Nommée Cheikh Tidiane Cissé

Dans la commune de Dagana, l’heure du changement a sonné, estime une frange importante de la population. Et, selon bon nombre de daganois, il est temps de tourner  » la page  » Oumar Sarr, en poste depuis plus de vingt six ans. Quid de son successeur à la tête de l’institution municipale ? Face à la presse, les militants de l’ Apr et leurs alliés ont précisé que Dagana a, d’ores et déjà, choisi Cheikh Tidiane Cissé. A les en croire, c’est devenu  » une demande sociale  » ! Dans ce dessein, nos interlocuteurs d’inviter les autorités de Benno Bokk Yakaar à prendre en compte leurs préoccupations en vue de valider leur choix