*** 34 Victimes dont 02 Corps Sans Vie

*** 24 Rescapés Évacués à l’ Hôpital Régional et 8 au Centre de Santé Ousmane ngom

_ Le Syndicat National des Personnels de l’Enseignement Supérieur s’insurge contre le comportement du directeur du Crous qui ne loge pas toutes les structures syndicales à la même enseigne. A en croire les responsables du Synapes, depuis sa nomination à la tête de cette institution, le clientélisme et le népotisme, érigés en mode de gestion, outrent les travailleurs.
Mettant à profit la journée du 1er ou fête du travail, le Synapes n’a pas manqué de plaider la cause des travailleurs contractuels et autres saisonniers. Dans ce dessein, le Sg et son équipe promettent d’intensifier la lutte en vue d’inciter les autorités à se pencher sur leur cas.

_ A Saint_Louis, un jeune homme d’une vingtaine d’années a perdu la vie lors d’un jeu de faux lion ou « Simb ». Une occasion saisie par les autorités pour rappeler que le « Simb », du fait de son caractère provocateur et dangereux, est interdit. Et pour avertir les populations qui, prétextant une activité culturelle, s’adonnent à cette pratique malsaine.

_ A Saint_Louis, des querelles de positionnement et de leadership minent l’instance dirigeante des femmes du Pastef. Ce dimanche, « les Femmes Patriotes » se sont réunies à Pikine alors que le Mojip a organisé son assemblée générale au quartier Léona. Dans la perspective des prochaines joutes électorales, l’arbitrage de la responsable nationale du Pastef est vivement souhaitée par les « Femmes Patriotes » qui digèrent mal leur mise à l’écart.

_ Les actes de solidarité se multiplient en faveur de Fatou Bintou Ba maman du quadruplé, trois garçons et une fille. Originaire de Ndombo Alarba dans la commune de Ndombo Sandjiry, située à quelques encablures Richard Toll, la bonne dame a reçu la visite d’ une délégation du parti démocratique sénégalais ( Pds). Sous la conduite de Ousmane Goudiaby secrétaire général de la fédération départementale de Dagana, la délégation s’est rendue à l’hôpital de Richard_Toll, où ils sont internés, pour apporter son soutien à la maman ainsi qu’à ses quatre bouts de bois de Dieu. Un acte de haute portée sociale, saluée à sa juste mesure, par le commun des populations de cette partie du Walo.

_ A Saint_Louis, malgré la réticence des autorités et le zèle des forces de l’ordre, la presse a, finalement, fait le job. Ces autorités ont eu l’outrecuidance de prendre la caméra d’un professionnel, détenteur de la carte nationale de presse, pour en extraire la carte mémoire en vue d’effacer une vidéo dérangeante. Le caméraman a, en effet, commis le seul tort de filmer une dame, en transe, au monde des faits. Le cadreur et un journaliste arrivé, bien aprés cet incident ont, par la suite, été empêchés de faire leur travail par les gendarmes. C’est bien plutard, à la fin des opérations de déguerpissement que les journalistes, qui ont, entre temps, battu le rappel des troupes, ont pu faire leur reportage.
Et c’est pour constater que 20 familles démunies vont dormir à la belle étoile. Les autorités saintlouisiennes ont décidé de leur déguerpissement du site de recasement de Diougop. Elles occupent, pourtant, ces lieux depuis des années et se retrouvent maintenant dans la rue.
En effet, dans la cité tricentenaire de Mame Coumba Bang, vingt familles vont passer la nuit, dehors, suite aux opérations de déguerpissement menées au site de recasement des populations sinistrées de Diougop.
« Les autorités ont décidé de nous faire quitter ce site que nous squattons depuis des années. Aujourd’hui, ce déguerpissement nous pénalise et nous fait entrer dans la précarité » se désolent les populations, trouvées sur place. A leur niveau, l’inquiétude est à son paroxysme : « déjà, cette nuit où allons nous dormir ? Et nos enfants qui ont démarré l’année scolaire dans l’école d’à côté ? ». « Nous ne savons plus à quelle autorité faire confiance. Nous implorons la mansuétude ses autorités pour nous rendre notre dignité » implorent nos interlocuteurs. Qui concluent en ces termes : « vraiment,.nous sommes fatigués et désemparés ».
Du côté de l’hôtel de ville, certains conseillers municipaux n’hésitent pas à réclamer l’audit des fonds dégagés pour porter secours aux populations de la Langue de Barbarie, victimes de l’avancée de la mer.
Les autorités compétentes sont invitées, ici et maintenant, à trouver une solution urgente à ce problème.