_ « Le Sénégal s’inscrit sur les principes de l’égalité des hommes et des femmes et de leur égal accès aux instances et processus de prise de décisions conformément aux agendas internationaux et régionaux. Il a ainsi adopté la loi n°2010-11 du 28 mai 2010, instituant la parité absolue Homme et Femme dans toutes les Institutions totalement ou partiellement électives et son décret d’application n° 2011-819 du 16 juin 2011 qui cite dans son article 2, les Institutions concernées notamment: l’Assemblée Nationale, son bureau et ses commissions; le Conseil Economique Social et Environnemental son bureau et ses commissions; les Conseils départementaux, municipaux ainsi que leurs bureaux et commissions.Depuis la première application de la loi sur la Parité lors des élections législatives en 2012, le taux de représentation des femmes à l’Assemblée nationale est relativement apprécié par les organisations de femmes. Elles notent la présence certes importante des femmes (44%) au sein de l’hémicycle, mais plusieurs défis restent à relever notamment, le respect de la loi dans les instances de l’Institution, les contraintes politique, sociale et culturelle. Suite à la dissolution de l’Assemblée nationale le 12 septembre 2024, le Sénégal organise ses élections législatives anticipées le 17 novembre 2024 dans un délai record de 2 mois. C’est dans ce contexte, en conformité avec le programme conjoint de la stratégie des Nations-Unies 2023-2024 sur le renforcement de la cohésion sociale, la prévention des conflits en période électorale et dans son entité pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, le leadership, que ONU-FEMMES organise en collaboration avec les organisations partenaires, l’accompagnement des candidates et des parties prenantes à travers un atelier de sensibilisation et de renforcement de capacités. Cet atelier se déroulera à Dakar et dans les régions sur les thématiques tels que les enjeux de la communication politique en période électorale, le cadre juridique du processus électoral, Femme et leadership de la participation des femmes dans les instances décisionnelles ainsi que sur la prévention des violences en période électorale. Cet atelier est organisé par ONU-FEMMES en partenariat avec le PNUD, le National Democratic Institut (NDI) l’Observatoire Nationale de la Parité (ONP), le Conseil Sénégalais des Femmes (COSEF), les antennes du Réseau National de Veille et d’Alerte pour le respect de la loi sur la parité (RNVA), le Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’Espace CEDEAO (REPSFECO), l’Alliance pour la Migration, le leadership et le Développement (AMLD), la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) ».

_ « Dans le cadre du projet de renforcement de la coopération transfrontalière pour une meilleure gestion et restauration des écosystèmes dans le delta du Sénégal (Sénégal et Mauritanie), 24 Groupements et coopératives de femmes de la rive Gauche de la RBTDS reçoivent un important lot de matériels et équipements pour renforcer leur autonomisation Par définition : les réserves de biosphère sont des paysages naturels et culturels à grande échelle, reconnus par l’UNESCO dans le cadre du Programme sur l’Homme et la biosphère. Elles offrent des exemples viables de compatibilité entre préservation de la nature, protection de la diversité culturelle et développement économique local. La Réserve de Biosphère Transfrontière du Delta du Sénégal (RBTDS) désignée depuis 2005 couvre une supérficie totale de 641 768 hectares du delta du fleuve Sénégal, incluant les zones continentales et marines. C’est un site partagé entre l’Etat du Sénégal et la république Islamique de la Mauritanie. La RBTDS englobe un ensemble d’aires protégées centrales, ainsi que des zones tampons et de transition. Elle a été établit comme un moyen d’intégrer les considérations environnementales, sociales et économiques tout en conciliant la conservation de la biodiversité avec l’utilisation durable des ressources naturelles. C’est dans ce cadre que le projet de « Renforcement de la coopération transfrontière pour une meilleure gestion et restauration des écosystèmes dans le Delta du fleuve Sénégal » à travers sa stratégie de renfocement de capacités des parties prenantes de la RBTDS developpe des actions de capacitation et d’accompagnement. des communautés de base.En effet le projet soutient un ensemble d’initiatives pilotes génératrices de revenus liées à l’utilisation rationnelle et durable des ressources naturelles de la RBTDS. Parmi les types de soutien qui sont fournis figurent (i) la formation (dans le cadre de la stratégie et du plan d’action de renforcement des capacités de la RBTDS), (ii) les équipements fournis directement par le projet, (iii) un soutien financier sous forme de petites subventions, et (iv) un appui pour améliorer la transformation et la commercialisation des produits. Cette cérémonie de remise d’un important lot de matériels et équipements au profit des groupements et coopératives évoluant dans des activités génératrices de revenus est organisée par l’Unité de Gestion du projet en collaboration avec l’agence d’exécution qui est la Direction des Parcs Nationaux au Sénégal. Ce lot de matériéls et équipements est évalué à 40 000 000 de Francs CFA et touche un nombre non negligeable de femmes qui s’activent dans l’élevage de la volaille, la transformation de céréales locales, la transformation de fruits et légumes, le tourisme local, le maraichage, la saponification, la production d’eau de javel et entres autres… »