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Présidentielle 2024 : Benno Bokk Yakaar Saint Louis Balise la Voie du Parrainage

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Avec une Perte de 69,32 % : L’ Union des Riziculteurs de Mboundoum Lance un Sos

_ Dans le Walo, l’union des riziculteurs de Mboundoum a connu une perte sèche de 69,32 %, lors de la défunte campagne agricole. Soit un taux de rendement qui oscille autour de 30%. Aujourd’hui, dans cette zone qui polarise quelque 29 mille âmes, et où 3341 hectares sont emblavés, de sérieux problèmes de sécurité alimentaire se posent.

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Election de Reprèsentativité Syndicale : La Fgts B Veut Réaliser la 3 éme Voie Syndicale

_ La Fédération Générale des Travailleurs du Sénégal ( Fgts /B ), de Feu Sidya Ndiaye veut tenir son rang à l’occasion de la prochaine élection de représentativité syndicale, programmée au mois de Novembre prochain. Mieux, l’entité syndicale, désormais dirigée par Mbalo Dia Thiam, va travailler à réaliser la troisième voie syndicale. D’autant que, estiment ses plénipotentiaires, les centrales les plus représentatives se morfondent dans une certaine inertie. Dans le cadre de sa tournée dans le Nord du pays, qui va la mener, notamment, à la Compagnie Sucrière Sénégalaise à Richard_Toll et à West Africa Farms, dans le village de Yamane de la commune de Gnith, la délégation de la Fgts / B a fait escale à la mairie de Saint_Louis pour y rencontrer les militants de cette partie du pays.

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Formation des Marins Artisans : Rideaux sur la 12 éme Session à Saint Louis

_  » Cette formation de cinq jours qui s’est déroulé jusqu’au 15 septembre 2023, a réuni des capitaines d’embarcations non pontées exerçant des activités de pêche et de transports de passagers ou de marchandises.En effet, l’ANAM, en collaboration avec des structures clés relevant du Département des Pêches et de l’Économie maritime, telles que l’École nationale de formation des marins (ENFM), la Direction des Pêches maritimes (DPM), la Direction de la Protection et de la Surveillance des Pêches (DPSP), la Direction de la Pêche continentale (DPC), la Société d’Infrastructures et de Restructuration navales (SIRN) et la Société nationale du Port autonome de Dakar (SN PAD), a mis en œuvre cette session de formation de manière à garantir la sécurité et l’efficacité des activités maritimes au Sénégal. Au cours de ces 5 jours, un programme important a été bien déroulé. Pêche Responsable et Réglementation des PêchesAu cours du premier jour, les participants ont exploré les principes de la pêche responsable, mettant en évidence l’importance de préserver les ressources marines et de suivre les règlements pour assurer la durabilité de l’industrie de la pêche au Sénégal. A ce sujet, les experts ont abordé les quotas de pêche, la préservation des espèces en danger et les bonnes pratiques, pour une pêche durable.Secourisme et Techniques d’Abandon du NavireEnsuite, les marins ont plongé dans le domaine du secourisme en mer et des techniques d’abandon du navire. Ils ont ainsi appris les gestes de premiers secours essentiels, ainsi que les procédures d’évacuation, en cas d’urgence. La sécurité en mer étant primordiale, cette session a tenté de préparer les participants à réagir efficacement, en cas de situation critique.Cette journée a été également marquée par l’intervention du Capitaine de Frégate Bamba GUEYE, Commandant de la Base navale de Saint-Louis, qui a partagé son expertise sur plusieurs sujets, notamment, les limites maritimes du Sénégal et les droits et obligations en matière de pêche, en conformité avec le droit de la mer. Il a aussi sensibilisé les participants aux dangers de l’émigration irrégulière, impliquant des acteurs de la pêche et a discuté des améliorations apportées aux secours et à l’assistance des pirogues autour de la brèche de Saint-Louis.Quant à la 2ème journée de cette session de formation, elle a aussi été également marquée par des présentations du Capitaine de Frégate, Bamba Guéye, sur des sujets essentiels pour la sécurité et la réglementation maritimes au Sénégal. Il s’agit de :Les limites maritimes du Sénégal : obligations, droits et privilèges pour la pêcheLe phénomène de l’immigration irrégulière par des acteurs de la pêche : dangers et risques encourusAmélioration des secours et assistance de pirogues autour de la Brèche de Saint-LouisLes 3ème et 4ème journées ont été consacrées à des sujets essentiels, liés à la navigation, à la sécurité en mer et aux moyens de communication et de signalisation.Navigation – Règles de barre et de routeLa matinée a débuté avec une formation approfondie sur les règles de barre et de route dispensée par les experts en navigation, M. Babacar Faye et le Commandant Fallou Fall. Les participants ont exploré les normes et les procédures de navigation cruciales pour garantir la sécurité en mer. Cette session a permis aux marins artisans de mieux comprendre comment éviter les collisions et respecter les priorités de navigation.Sécurité et Survie en mer : Moyens de Communication & de SignalisationLes marins artisans ont assisté à une démonstration de M. Babacar Sow, qui a porté sur la sécurité, la survie en mer, ainsi que sur les moyens de communication et de signalisation. Cette partie de la formation a mis l’accent sur l’importance des équipements de sécurité, des procédures d’évacuation et des méthodes de communication en cas d’urgence. Les participants ont eu l’occasion de se familiariser avec les dispositifs de signalisation utilisés pour demander de l’aide en mer.Navigation – Règles de barre et de routeLes experts en navigation, M. Babacar Faye et Mme Fallou Fall ont ainsi continué à guider les marins artisans dans la compréhension des règles de barre et de route, en revenant sur les principes fondamentaux. Cette révision du module a permis aux participants de consolider leur connaissance des procédures de navigation essentielles pour une navigation sûre et efficace, en mer.Innovation en matière de construction de naviresMme Khady Dia, représentante du service juridique de la Société d’Infrastructures et de Restructuration Navales (SIRN) a, à son tour, pris la parole pour expliquer les progrès réalisés en matière d’innovation dans la construction des navires. Elle a souligné l’importance du remplacement des pirogues en bois par des embarcations en fibre de verre, plus modernes et durables. Cette présentation a montré comment l’industrie maritime sénégalaise évolue pour répondre aux besoins actuels.Techniques de sauvetage en mer et signaux lumineuxLa partie pratique a été dirigée par M. Anoune Keita et M. Mandaw Guéye, experts en techniques de sauvetage et de signalisation. Les marins artisans ont eu l’occasion d’apprendre et de mettre en pratique des compétences, notamment les gestes de premiers secours, le balisage, les techniques de sauvetage en équipe, en cas de naufrage, les méthodes d’immobilisation, le port des gilets de sauvetage en mer, l’application d’un garrot, en cas de fracture, la réaction, en cas de malaise, la prévention des incendies en mer et l’utilisation des radios, en cas de besoin.Démonstrations pratiques et simulations…Comme dit plus haut, les démonstrations ont été animées par M. Anoune Keïta et M. Mandaw Guèye. A son tour, M. Keïta a montré aux participants comment mettre en œuvre les techniques de sauvetage et de survie en mer, dans des situations d’urgence. Les marins artisans ont pu observer et participer à des simulations de sauvetage en équipe, renforçant, ainsi, leurs compétences et leur confiance.M. Mandaw Guéye a, ensuite, expliqué la distinction entre les signaux lumineux à utiliser pendant la journée et ceux à utiliser la nuit. Il a présenté des exemples de signaux lumineux, dont certains sont des explosifs, pour alerter. Cette partie de la formation a souligné l’importance de la signalisation pour la sécurité en mer, en particulier, la nuit.Résumé de la session par M. Babacar Faye, Directeur de l’ENFM et Aboubacar Faye, Directeur des Gens de mer à l’ANAMCette session s’est clôturée par un résumé fait par M. Babacar Faye, Directeur de l’Ecole nationale de formation maritime (ENFM), par ailleurs, formateur. Il a exprimé sa satisfaction et a souligné l’attention particulière que les participants ont porté aux cours et aux démonstrations. Ce qui, à ses yeux, reflète l’engagement des marins artisans à acquérir les compétences nécessaires pour assurer leur sécurité et celle de leurs équipages en mer.Pour lui, « cette journée de formation a mis en lumière l’importance vitale de la navigation sûre et de la préparation en cas d’urgence en mer. Les marins artisans ont désormais une compréhension plus approfondie des règles de navigation, de la sécurité en mer et des moyens de communication essentiels. Cette session de formation continue à renforcer les connaissances et les compétences de ces professionnels maritimes dévoués pour soutenir l’industrie maritime sénégalaise ».La 4ème journée de la 12ème session de formation des marins artisans, organisée par l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM) à Saint-Louis, a été marquée par une immersion approfondie dans les règles de navigation et les techniques de sécurité en mer.Cette session de formation des marins artisans a été une occasion d’acquérir des compétences essentielles pour l’exercice en toute sécurité des fonctions de capitaine, de second capitaine, et de marin artisan à bord d’embarcations non pontées. Les organisateurs, en collaboration avec les experts de premier plan, restent déterminés à former une nouvelle génération de marins responsables et compétents pour soutenir l’industrie maritime sénégalaise.La formation s’est bien déroulée e poursuivra au cours des trois prochains jours, avec d’important modules enseignés aux auditeurs, « dans le but de former une nouvelle génération de marins, compétents et responsables pour soutenir l’industrie maritime du Sénégal », dit M. Boubacar Faye, Directeur des Gens de mer, représentant M. Massamba Achille Edouard Guéye, Directeur général de l’ANAM.Au total, 516 marins artisans ont été formés.Enfin, la 5ème journée a été le moment de l’évaluation des acquis, suivie de la remise des titres aux impétrants et de la clôture officielle de la rencontre « .

La Cellule de Communication de l’ANAM

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Saint Louis : Les Maladies Tropicales Négligées en QuestionS

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Accélération et Relance de la Vaccination de Routine … Les Acteurs de Saint_Louis Accordent leurs Violons

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Autonomisation des Femmes et Lutte contre l’ Émigration Clandestine : L’ Unité de Décorticage de Riz des Femmes Solidaires et Agissantes Inaugurée à Gandon

_ « Au centre des politiques économiques et sociales de l’État depuis les années 1990, la
problématique de l’emploi, en particulier celui des jeunes et des femmes, demeure cruciale et
constitue un enjeu majeur pour le Sénégal. Aujourd’hui, presque 60 % de la population
sénégalaise a moins de 20 ans. La problématique de l’emploi est d’autant plus pressante que la
population en âge de travailler, qui représente la moitié de la population active, croît au rythme
moyen annuel de 3,2 %, soit 202 000 potentiels nouveaux demandeurs d’emploi par an. Le taux
de chômage des jeunes et des femmes est particulièrement élevé en zone urbaine que rurale.
Les jeunes femmes semblent également plus exposées, avec un taux de chômage s’élevant à 20
% contre 12 % pour les hommes.
Dans son discours lors du conseil présidentiel sur l’emploi des jeunes, le Président de la
république a réitéré la réorientation des allocations budgétaire à hauteur de 450 milliards au
moins sur trois (3) ans, en réponse aux besoins des jeunes en termes de formation, d’emplois,
de financement de projets et de soutien l’entreprenariat et au secteur informel.
Dans le contexte actuel où le Président de la République donne une nouvelle orientation de la
politique relative à l’emploi des jeunes. Il est crucial d’engager une action, plaçant les jeunes et
les femmes au cœur de la stratégie de développement économique local pour inverser les
tendances d’exode et ou de migration actuelle en proposant des alternatives pertinentes.
Malgré cette volonté politique affichée, on note une persistance du chômage principalement
chez les jeunes le plus souvent dépourvus de qualification. Cependant, on constate que les
différentes structures d’interventions en faveur de l’emploi et de l’insertion professionnelle
restent cloisonnées, ce qui semble impacter sur leur efficacité. En outre, les données sur
l’emploi portant sur l’offre et la demande et les résultats des différentes politiques publiques
restent difficiles à maitriser faute de référentiels au niveau territorial.
Fort de ce constat, la nécessaire articulation de ces interventions s’impose en vue de rendre plus
visible les différentes actions en faveur de l’emploi des jeunes mais aussi permettre la
capitalisation des bonnes pratiques et le partage d’expériences dansle but d’avoir un dispositif
consolidé et de suivi des politiques.
Avec l’appui de la coopération allemande, les acteurs concernés par cette problématique (y
compris les entreprises privées) ont validé avec l’Agence Régionale de Développement (ARD)
une étude qui a donné des orientations sur la mise en place d’une plateforme régionale pour une
mutualisation des moyens techniques et financiers afin d’apporter des solutions durables à la
question de l’emploi des jeunes. Par l’existence de ce cadre de coordination et d’information
jusqu’au niveau des communes, la relance économique suite à la COVID-19 trouvera un
support de base essentiel pour orienter et accompagner toutes les initiatives économiques et
sociales au niveau territorial. Ceci contribuerait à améliorer la productivité, les offres d’emploi
et l’amélioration des revenus des familles par conséquent, à réduire la pauvreté (ODD1).
Dans le cadre de la troisième phase du projet M4SD(Making Migration work for sustnaible
développement), l’ARD a signé un accord d’exécution avec l’IOM et la DGASE pour la mise
place de cette plateforme régionale des acteurs sur la migration et l’emploi des jeunes. Cette
initiative a permis de mettre en place sept (7) Bureaux d’Information et de Promotion de
l’Emploi Local qui concourent à améliorer l’accès à l’information des jeunes sur le marché du travail mais aussi l’orientation de ces derniers vers les opportunités d’insertion. L’autre volet
du projet consacre l’accompagnement des initiatives porteuses notamment avec la mise en place
d’une unité de décorticage de riz pour un groupement de femmes.
La mise en place de cette unité de décorticage du riz au profit des femmes entre dans le cadre
de la revalorisation des potentialités locales, levier essentiel pour impulser le développement
économique territorial. L’organisation d’une cérémonie de lancement, en plus de son côté
solennel, constitue également un moment fort de partage d’expériences et de sensibilisation des
cibles sur la portée d’une telle initiative et les perspectives pour son développement et sa
pérennisation ».

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Saint_Louis : La 25 éme Pluie Fait Mouche !

_ 53,6 mm de pluie sont tombés sur Saint_Louis, entre lundi et mardi. Cette 25 éme pluie est la plus importante de cet hivernage qui a démarré, dans cette partie du pays, depuis le mois de Juillet. Et, certainement, selon certaines indiscrétions, celle qui a causé le plus de désagréments aux saintlouisiens. Aujourd’hui, les grandes artères comme l’avenue Général De Gaulle et bon nombre de quartiers comme Diaminar sont sous les eaux. Tandis qu’à Bango_Sinthiane, le spectacle, tant redouté, du cocktail des eaux de pluie et des ordures, constitue le décor. Et les populations qui ont, déjà, sonné le tocsin, n’ont que leurs yeux pour constater les dégâts. Le plus cocasse, dans cette affaire est que c’est le même scénario depuis des années, sans que les autorités ne daignent trouver une solution. A la limite, c’est le sentiment partagé par les riverains, ce mal pernicieux se passe dans l’ indifférence totale des décideurs. Autrement dit, le supplice de leurs administrés ne les choque nullement. Sur place, certes comparaison n’est pas raison, mais ce cocktail explosif et lourd de dangers pour les populations, rappelle, à bien des égards, le cocktail molotov, version sénégalaise.

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Rts : Du Service Public au Service du Pouvoir …

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Programme d’urgence Xeyu Ndaw Ni : Le Fera s’ En Ouvre aux Populations de Saint_Louis

_ « A travers le financement de l’entretien des routes non classées AVEC UNE APPROCHE HAUTE INTENSITE DE MAIN D’ŒUVRE (HIMO)Termes de référenceContexte et justificationLe programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socioéconomique des jeunes baptisé « XËYU NDAW ÑI » validé le 22 avril 2021 au CICAD par le Président de la République SE. M. Macky SALL impulse une nouvelle dynamique dans la prise en charge des questions majeures de la jeunesse dans un contexte marqué par les effets néfastes de la pandémie Covid-19 sur l’économie nationale.Doté d’une enveloppe triennale d’un montant global de 450 milliards de FCFA, le programme table sur 65 000 emplois directs par le truchement de recrutements spéciaux, de projets publics d’intérêt communautaire et emplois-aidés.Pour ce faire, l’État du Sénégal a octroyé pour la durée du programme un montant global de dix-sept milliards huit cent quarante millions (17 840 000 000) FCFA au Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA), soit près de 4% du montant du programme, pour un objectif de 11.000 emplois directs (près de 17% de l’objectif) à créer sur une approche à Haute Intensité de Main d’Œuvre (HIMO).Le FERA a été créé par décret n°2007-1277 du 30 octobre 2007 puis modifié par le décret n°2017-50 du 11 janvier 2017. En 2020, le Gouvernement du Sénégal a entrepris une importante réforme à travers la Loi n°2020-30 du 06 novembre 2020 portant création du FERA et à travers le décret n°2021-411 du 30 mars 2021 fixant ses règles d’organisation et de fonctionnement. L’objectif de cette réforme est de permettre à l’État du Sénégal de la prise en charge optimale de l’entretien routier qui est devenue une question à la fois impérieuse et urgente, pour éviter d’obérer les efforts consentis en matière de construction de routes. La valeur du patrimoine routier et autoroutier du Sénégal est estimée à près de trois mille (3 000) milliards francs CFA pour un réseau routier long d’environ 46 500 km, dont 16 500 km de routes classées et 30 000 km de routes non classées compte non tenu de 225 km d’autoroutes et des perspectives dans le cadre du Plan d’actions prioritaires (PAP) 2 du Plan Sénégal Émergent (PSE).L’acte III de la décentralisation confère aux communes, la compétence pour « délibérer sur le classement, le reclassement, l’ouverture, le redressement, l’alignement, le prolongement, l’élargissement ou la suppression des voies et places publiques ainsi que l’établissement, l’amélioration, l’entretien des pistes et chemins non classés ». L’exercice de telles compétences requiert une technicité et des ressources financières. Ainsi, le mode opératoire choisi par le FERA pour la mise en œuvre de cet important programme, en conformité avec ses textes règlementaires et sur approbation de son conseil d’administration, est d’allouer directement des ressources aux collectivités territoriales pour l’entretien du réseau des routes non classées à travers des conventions de financement. La mise en œuvre de ces conventions plaçant de fait les collectivités territoriales dans une position de maitre d’ouvrage délégué.Ces ressources financières sont destinées principalement à trois (03) activités que sont :les travaux généraux (curage des ouvrages d’assainissement, désensablement et désencombrement des routes revêtues) ;l’entretien léger des pistes par cantonnage ;les travaux mécanisés. Après deux (02) ans de mise en œuvre et à l’entame de la troisième année d’exécution, il ressort de l’analyse de l’évolution du budget affecté aux communes que celui-ci a enregistré une croissance exponentielle depuis 2021. Celui-ci est passé de 3,6 milliards en 2020 à 25,6 milliards en 2023 pour un coût triennal de 67,769 milliards FCFA et près de 26.000 emplois créés (38% de l’objectif du programme) à travers la signature de 511 conventions de financement au profit des communes et villes du Sénégal.Il est à noter, qu’en plus de la subvention du Gouvernement du Sénégal, dans le cadre du programme XËYU NDAW ÑI, le FERA alloue à ce programme un montant annuel supplémentaire de quatorze milliards quatre cent quatre-vingt et un million deux cent soixante-dix-sept mille trois cent vingt-six (14 481 277 326) F CFA, pour la prise en charge des toutes les conventions signées avec la quasi-totalité des communes du Sénégal.Ce niveau d’exécution exceptionnelle met le FERA devant des difficultés liées d’une part, à la mobilisation des crédits supplémentaires tirées à partir de sa principale ressource qui est la Taxe d’Usage de la Route (TUR) et d’autre part, au financement de l’entretien des routes classées à travers le Programme d’entretien routier annuel (PERA) mise en œuvre par l’AGEROUTE.Ces difficultés se manifestent souvent sur le terrain par :La non maitrise des processus pour bénéficier et/ou renouveler de conventions de financement ;La non maitrise du processus de liquidation des salaires des cantonniers recrutés par les communes et villes ;Le retard de paiement des agents cantonniers recrutés par les communes et villes ;La disparité observée dans les communes bénéficiant du programme au regard de l’absence de critères objectifs entre les communes pour la répartition de l’enveloppe financière dédiée au programme ;La détérioration progressive des routes classées.Fort de ces constats, le FERA a décidé d’organiser un conseil régional de développement (CRD) à travers 8 pôles dans le but de partager les modalités de mise en œuvre du programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socio-économique des jeunes « XËYU NDAW ÑI » à travers le financement de l’entretien des routes non classées avec une approche Haute Intensité de Main-d’œuvre (HIMO). Cette activité servira aussi de baromètre de suivi des autres programmes du FERA dans les différentes régions ».