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Rencontre CNP / Entreprises du Pôle Nord : Le Partenariat Public / Privé en QuestionS

_ « Je voudrais vous remercier très sincèrement d’avoir accepté de présider la présente cérémonie d’ouverture des « Rencontres CNP-Entreprises du Pôle Nord ». En nous honorant de votre présence, le Gouvernement confirme, si besoin en était encore, toute l’importance qu’il accorde au renforcement du partenariat public/privé, ainsi qu’au développement socio-économique de nos régions dans le cadre de la politique nationale de décentralisation. Mes remerciements vont aussi à nos hôtes de Saint-Louis. Je commencerais par le Maire Mansour Faye, empêché, mais qui a bien voulu envoyer son adjoint à ladite Mairie, Monsieur Abdoulaye NDIAYE, pour le représenter, puis au Président Cheikh SOURANG de la Chambre de Commerce, au Président Abdoulaye LEYE de la Chambre des Métiers, au Délégué Général Louis LAMOTTE de Vallagri. Ensuite, vous me permettrez de me réjouir de la présence des délégations des Chambres Consulaires de Matam et de Louga, ainsi que de celles de toutes les femmes et hommes Chefs d’Entreprise à nos présentes rencontres. Et je ne saurais bien entendu oublier le Maire de Podor Mamadou Racine SY qui a particulièrement tenu à être à nos côtés, au regard : – d’une part, de son engagement pour que Podor soit une destination plus attractive d’investissements privés ; – Mais aussi d’autre part, de toute l’énergie qu’il déploie pour améliorer l’environnement du secteur du tourisme et de l’hôtellerie. Mesdames et Messieurs, Lorsque j’entends dire que Dakar concentre plus de 70% de l’activité économique, je réponds Oui, mais que cela ne fait pas pour autant de Dakar tout le Sénégal qui travaille, qui crée de la richesse productive, et qui donne des emplois durables à notre jeunesse. Ce Sénégal-là, il existe aussi dans le Pôle Nord. Oui dans les 3 régions que sont Saint-Louis, Matam et Louga. Les terres arables, la zone sylvo-pastorale, le fleuve Sénégal…auxquels il faut rajouter les plates-formes pétrolières et gazières qui sont ici. Notre Pôle Nord regorge de ressources naturelles et de potentialités économiques que nous devons valoriser davantage. Mais pour cela, vous me direz très certainement, Mesdames et Messieurs les Chefs d’entreprise du Pôle Nord, que cela exige plus de réformes structurelles à l’amélioration du climat des affaires, plus de mesures incitatives à l’investissement privé, plus de soutien de l’Etat aux opérateurs économiques. En conséquence, je suis persuadé aussi que vous me direz que la politique nationale de décentralisation que le Secteur Privé Régional veut est celle qui permet plus d’écoute, plus de flexibilité et plus de convergences d’intérêts dans le partenariat public/privé à l’échelle des territoires économiques régionaux. Alors, il est important que la voix des entreprises soit mieux entendue et davantage prise en compte surtout dans le contexte socio-politique actuel. Oui, Interrogeons-nous ! • Devons-nous nous contenter d’écouter les candidats à l’élection présidentielle expliquer nos préoccupations, celles des entreprises ? • Devons-nous laisser les uns et les autres, dire ce qui est bon pour l’entreprise qui investit, ce qui est bon pour les opérateurs économiques ? • Devons-nous attendre qu’ils pensent pour nous, et nous prescrivent des ordonnances dans le cadre de leurs programmes respectifs à même d’améliorer la situation économique des entreprises ? Je dis Non ! La pensée économique positive et réaliste, il nous appartient de la porter, mais aussi de porter une appréciation relative à toute offre de programme touchant nos intérêts. En effet, qui mieux que les riziers ici présents peuvent parler de leurs difficultés d’accès au foncier, au financement et aux marchés ! Qui mieux que les agro-industriels en ce qui concerne la concurrence déloyale et les entraves à l’exportation ! Souvenons-nous de cette filière tomate parfaitement intégrée hier et saucissonnée aujourd’hui ! Que dire des maux dont souffrent nos artisans, notamment l’accès au financement et aux marchés publics, et en plus aujourd’hui, ils nous informent de leur difficulté de trouver des jeunes voulant se former, aller en apprentissage. Cette jeunesse qui préfère le « petit business rapide » et le « Jakarta ». Et pourtant, le secteur de l’artisanat devrait être le 1er secteur pourvoyeur d’emplois comme dans les pays plus développés. La pêche artisanale ! Les pêcheurs nous soulignent qu’elle ne permet plus de générer des revenus décents. Le secteur du Btp, où vous avez notre jeunesse qui a laissé sa place aux ouvriers guinéens, maliens, nigériens. Notre secteur du tourisme, après avoir fait montre d’une grande résilience, a besoin de plus d’accompagnement financier pour sa mise à niveau et sa compétitivité par rapport aux autres destinations. Et enfin le numérique qui a besoin d’un écosystème régional favorable à son développement. Mesdames et Messieurs, Si la question de l’emploi est une priorité nationale, dîtes-moi qui mieux que ceux qui créent des emplois, à savoir l’artisan, le pêcheur, le rizier, l’agro-industriel, ainsi que les privés du Btp, du tourisme, du numérique, du commerce, etc. peuvent prescrire cette ordonnance de portée républicaine. La question de l’emploi des jeunes ne saurait ainsi être traitée isolément de la levée des facteurs bloquants le développement et la pérennité des entreprises. Je dirais donc que mes premiers mots introductifs vont nous permettre, après cette cérémonie solennelle d’ouverture, de nous pencher sur la situation économique et le climat des affaires des entreprises du Pôle Nord, notamment toutes vos préoccupations relatives à la fiscalité, la douane, le foncier, la législation du travail, le financement, l’accès aux marchés publics, le dialogue public/privé, l’assistance du dispositif d’appui au secteur privé, etc. Comme j’ai eu à le souligner, je pense qu’il est important que la voix des opérateurs économiques et investisseurs privés soit entendue, mais aussi que nous puissions renforcer nos relations de partenariat avec les Chambres de Commerce et les Chambres des Métiers. Le Pouvoir Politique appartient aux acteurs politiques, mais le Pouvoir Economique, c’est Nous, le Secteur Privé, toutes sensibilités confondues. Je vous remercie de votre aimable attention ».

Discours du Président

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Chavirement d’une pirogue à Gandiol: témoignages émouvants des familles des victimes

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Site de Relogement des Populations Sinistrées de la Langue de Barbarie de Diougop : Du Concret à Perte de Vue !

_ « Suite à des perturbations naturelles liées aux changements climatiques, de fortes houles d’origine marine se sont abattues sur les côtes Saint-louisiennes et plus particulièrement sur la Langue de Barbarie durant la période 2017-2018) ; Avec comme conséquences de graves dégâts sur les habitations, les infrastructures liées aux activités de pêche, les établissements scolaires et autres équipements sociocommunautaires ; 259 familles (environ 2600 personnes) ont été installées par les autorités dans des conditions précaires à Khar Yalla, au Camp Gazeille et/ou dans des familles d’accueil ou en location. Pour venir en aide aux populations, le Projet de Relèvement d’urgence et de Résilience à Saint-Louis (SERRP) a été lancé par l’Etat du Sénégal en 2018, avec l’appui technique et financier de la Banque mondiale, pour faire face aux phénomènes naturels récurrents qui ont causé des déplacements massifs de populations et des pertes économiques considérables. Le projet vise à réduire la vulnérabilité aux risques côtiers des populations établies sur la Langue de Barbarie et à renforcer la planification de la résilience urbaine et côtière de la ville de Saint-Louis. Le projet a été prolongé jusqu’en 2025 suite à l’obtention d’un financement additionnel. Le coût global du projet est estimé à 48 milliards FCFA. Relogement temporaire d’urgence pour les familles déplacées Les populations vivant sur la Langue de Barbarie, dont les maisons avaient été démolies et relogées par les autorités administratives dans des conditions précaires sur le site de Khar Yalla et au Camp gazeille ont été relogées en deux phases avec l’appui de l’UNOPS dans des unités mobiles d’habitation sur le site de Diougop. Pour rappel, l’acquisition des unités mobiles d’habitation (UMH) a été confiée au Bureau des Nations Unies pour les Services d’Appui aux Projets (UNOPS) à travers un Accord signé avec l’ADM. La première phase du relogement temporaire a été achevée en juillet 2019, permettant de reloger 692 personnes. La seconde phase a eu lieu en avril 2021 et a concerné 809 sinistrés qui vivaient dans des familles d’accueil. Au total, 1499 personnes sinistrées ont été réinstallées sur le site de Diougop. Les sinistres liés à l’avancée de la mer ont eu pour conséquence de faire déménager plusieurs établissements humains côtiers. En plus d’avoir perdu leur habitat, ces personnes ont également perdu leurs filets de sécurité sociale et économique. Ce déplacement de familles est source de beaucoup de contraintes et de difficultés que le Projet se propose d’atténuer ou de solutionner à travers un dispositif d’accompagnement social, de médiation, d’assistance psychosociale et de restauration de moyens de subsistance. Le SERRP a accompagné ces différentes phases de relogement provisoire à travers : La dotation de kits domestiques (matelas, couvertures, moustiquaires imprégnées, chaises, nattes, produits d’hygiène et d’entretien, etc.) ; L’aménagement de commodités (toilettes, cuisines, …) ; La mise à disposition de classes (UMH aménagées), et de tables-bancs, tableaux, bureaux, chaises, de fournitures et de matériels scolairesAccompagnement de projet socio-économiques (Cf : fiche d’illustration des micro-projets). Aménagement du site et construction de logements définitifs La construction des logements définitifs vise à faire bénéficier de logements permanents, sur le site de Diougop, aux populations les plus vulnérables établies dans la zone côtière à haut risque sur la Langue de Barbarie sur une largeur de 20m dans la zone urbanisée, ainsi que les familles sinistrées déjà relogées dans des unités mobiles. Les travaux des voiries et réseaux divers primaires ont déjà été réalisés. (eau, électricité, réseau de drainage des eaux pluviales, station de pompage, voiries…). Les travaux de voiries secondaires sont en cours. Environ 500 logements sont en cours de construction sur le site de Diougop dans la commune de Gandon, sur une superficie de plus de 14 hectares, en 3 phases. Les travaux des phases 1 et 2 sont actuellement en cours pour un total de 267 logements. La phase 3 démarrera en décembre 2023, dès que les populations sinistrées seront relogées dans les maisons déjà livrées. Cette dernière phase concerne 233 logements répartis en deux lots. Il est également prévu la construction d’équipements sociaux pour offrir aux bénéficiaires un cadre de vie meilleur. Dans ce sens, il est d’abord prévu la construction du poste de santé et du marché dont le démarrage est fixé en début janvier 2024. La réalisation des travaux des autres équipements suivra et concernent un centre socio-éducatif, une mosquée, un collège, une école élémentaire et préscolaire Tous ces aménagements et équipements autour des logements devraient permettre aux populations de vivre dans un cadre de vie plus décent avec toutes les commodités. Restauration des moyens de subsistance et accompagnement des populations déplacées par le SERRP Les populations déplacées étant auparavant établies au bord de la mer où elles exerçaient comme activité principale la pêche et risquant de perdre leur source de revenu avec ce déplacement dans la Commune de Gandon, l’une des mesures phares d’accompagnement du Projet est l’élaboration participative et inclusive d’un Plan de Restauration des Moyens de Subsistance (PRMS) pour les aider à restaurer ou à améliorer leur niveau de vie. Le PRMS a été élaboré sur la base d’enquêtes auprès des populations concernées leur demandant si elles souhaitent conserver leurs activités professionnelles d’origine ou si elles souhaitent se reconvertir dans d’autres activités économiques ; toutes les deux options avec l’appui et l’accompagnement du SERRP. Sur cette base l’ensemble des activités choisies par les populations bénéficiaires ont été déclinées en Projets Socioéconomiques (PROSE) et en Projets d’Investissements Communautaires (PIC). Le SERRP a ainsi prévu un budget d’environ 3 milliards FCFA pour financer ces Projets socioéconomiques et d’aménagement du cadre de vie pour les populations déplacées de la Langue de Barbarie. Certains de ces Projets socio-économiques sont déjà mis en œuvre au niveau du site de relogement provisoire à savoir : la formation de 26 femmes en couture et coiffure au Centre de Formation Professionnelle de Sainr-Louis (CFP) ; la formation de 59 jeunes aux métiers du BTP au Centre Régional de Formation Professionnelle de de Sainr-Louis (CRFP) ; l’ouverture au niveau du site de relogement provisoire d’une unité de coiffure et d’une unité de couture entièrement équipées de matériel professionnel avec une dotation conséquente de matières et de produits pour une autonomie d’environ 6 mois ; l’ouverture au niveau du site de relogement provisoire d’une centrale d’achat entièrement équipée et approvisionnée en denrées et produits alimentaires pour la vente ; la mise en place d’une activité de micro-jardinage avec une dotation conséquente de semences, engrais et de matériel de maraichage ; l’acquisition d’un camion frigorifique par le SERRP et d’un camion utilitaire par le projet WACA en plus de matériel d’exploitation du poisson pour deux GIE de femmes mareyeuses et transformatrices de poisson. D’autres Projets socioéconomiques (PROSE) suivront dans le site de relogement définitif pour les populations qui vont être déplacées en plus de l’aménagement dans le site de services (poissonnerie, mini marchés, pharmacies, salon de couture, …). L’exploitation de ces PROSE permettra à la fois d’offrir aux habitants du site tous les services de proximité nécessaires, mais aussi des possibilités d’emploi en priorité, alors que les PIC contribueront à l’épanouissement social des populations déplacées, ainsi qu’à la promotion d’une culture de gestion durable des réalisations du Projet ».

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Ugb : Les Autorités Attisent le Feu du Laboratoire de Biomasse Énergie

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Cadre d’ Échanges de la Presse : Le Rames Lance ses Activités le Mercredi 25 Octobre Prochain

_ « Le Sénégal est sur le point de devenir un pays-producteur de gaz et de pétrole. Les revenus qu’il peut espérer mobiliser offrent une opportunité d’accélérer le cheminement du pays vers l’autonomie en augmentant l’investissement public. Cependant, les projections de croissance à la suite des découvertes de pétrole et de gaz se sont avérées trop optimistes, et la transition en cours vers des énergies renouvelables signifie une baisse probable des prix du pétrole à long terme. Le risque d’attentes démesurées met en évidence un besoin de transparence et de responsabilité dans la prise de décision et la hiérarchisation des priorités. 
C’est pourquoi, conscient de ces enjeux économiques, des acteurs des médias ont senti la nécessité de mettre en place un Réseau des Acteurs des Médias Entregents de Saint-Louis (RAMES) 
Le Rames, un don du ciel !
Le parachèvement d’une oeuvre collective, qui a traversé les différentes générations de la presse du Nord. Ces journalistes, reporters, caméramen et autres techniciens, qui se sont succédés à Saint_Louis, ont, toujours, émis le souhait de créer un cadre concertation avec une reconnaissance juridique.
Aujourd’hui, cette Association doit être perçue comme le couronnement d’un long parcours du combattant. C’est la concrétisation d’un travail de longue haleine. D’où le credo, « une oeuvre collective au service de tous ». Aujourd’hui, notre devoir, notre mission sacerdotale est de mobiliser toutes les compétences qui essaiment, à tous les niveaux, de Saint_Louis au Fouta, en passant par le Walo, en vue d’en composter la quintessence pour le bénéfice des jeunes générations.
Ainsi, en lançant ses activités le mercredi 25 Octobre 2023, dans la salle de conférence de la Gouvernance de Saint_Louis, le RAMES compte apporter sa pierre à l’édifice pour un Sénégal émergent ».

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Ross Béthio : Les Pro Faly Seck Réservent un Accueil Triomphal à Amadou Bâ

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Parrainage 2023 : Ousmane Goudiaby et Le Pds Déroulent le Rouleau compresseur à Ross Béthio

_ Dans le département de Dagana, le Pds met les bouchées doubles pour barrer la route à l’hégémonie de l’ Apr. Estimant que la coalition au pouvoir cristallise, depuis 12 ans, tous les malheurs des sénégalais, les libéraux du Walo estiment qu’il est temps de tourner la page et de faire confiance au Pds du candidat Karim Wade.

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Présidentielle 2024 : Rewmi Saint Louis au Rythme du Parrainage

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Ross Béthio : Pape Diallo Encore aux Côtés des Bergers pour la Vaccination du Bétail

_ Dans le département de Dagana, notamment dans les immédiats de Ross_Béthio, le manque de fourrage est une contrainte au développement du secteur de l’élevage. A l’origine du lancinant problème de la divagation des animaux, le défaut de zones de pâturage, pendant la période de soudure, reste la préoccupation la mieux partagée chez les professionnels du secteur. D’où cet appel aux aux autorités compétentes. Cette doléance a été émise en marge d’une séance de vaccination du bétail.

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Saint Louis : La Place des Districts dans les Nouvelles Réformes de la Santé en QuestionS

_ « Un système de santé est constitué par la totalité des organisations, institutions et ressources consacrées à la production d’interventions sanitaires dont l’objectif principal est d’améliorer, de rétablir et de préserver la santé. Au Sénégal, le système de santé a adopté le scénario à trois phases de la réunion de Lusaka en 1985 qui définit trois niveaux : Niveau central ou national : définit la politique de santé du pays ; Niveau intermédiaire ou régional : élabore la ou les stratégie(s) de mise en œuvre ;Niveau départemental ou local : met en œuvre les programmes de santé.En 1987, lors de la réunion de Hararé, la zone opérationnelle est appelée district comprenant au minimum un centre de santé et un réseau de postes de santé. Il couvre une zone géographique pouvant épouser un département entier ou une partie d’un département. Le Sénégal compte actuellement 79 districts sanitaires. Chaque district ou zone opérationnelle est géré par un médecin chef de district (MCD). Les postes de santé sont implantés dans les communes ou les villages relativement peuplés. Ils s’appuient au niveau rural sur les infrastructures communautaires de villages (cases de santé et maternités rurales) créées par les populations qui en assurent la gestion par l’intermédiaire des agents de santé communautaires ou des matrones qui ont été choisies. Le fonctionnement du district est régi par certains principes que sont : la déconcentration, la délégation, la dévolution, la décentralisation etc. Les fonctions du médecin chef de district sont : Planification Gestion des ressources humaines, financières, matérielles Formation continue du personnel Coordination, supervision et gestion du système d’informationPromotion de la santé Recherche opérationnelle Aujourd’hui la problématique de l’exercice de la fonction de médecin de district se pose avec une absence d’un guide actualisé de gestion du district (dernière version date de 2007), absence de formation et de préparation à la fonction. Malgré les contraintes et difficultés les MCD se sont toujours engagé dans la mise en œuvre des projets et programmes de santé la riposte face à la pandémie à Covid-19 en est la parfaite illustration tant sur le plan de la gestion de l’épidémie que sur le plan de la gestion des ressources mis à leur disposition. Face à ce constat, les médecins chefs de district du Sénégal ont décidé mettre en place une amicale qui constituera un cadre d’échange, de solidarité entre collègues mais aussi et surtout une structure de proposition, de contribution pour l’amélioration du système de santé.C’est dans ce contexte que ces premières journées seront organisées pour discuter de certains thèmes et problématiques relatifs à l’exercice de la fonction de MCD. Ces journées poseront les premiers jalons d’un partenariat fécond et dynamique avec la tutelle en vue de la gestion optimale des districts ».