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_ L’ association « Hajj Mabrour » a, cette année encore, organisé « le banquet du Coran ». L’événement qui fait, désormais, partie de l’agenda religieux de cette partie du pays, a drainé du monde au lieu habituel d’organisation du « banquet du Coran ». Certains pensionnaires des daras ont déclamé, comme à l’accoutumée, des versets du Coran alors que le volet social, avec la distribution de kits alimentaires, a été, aussi, au rendez_vous.

_ « En Afrique comme partout dans le monde entier, la pandémie du COVID-19 a perturbé les moyens de subsistance de millions de personnes, avec un impact varié sur les ménages pauvres des zones urbaines et rurales et les petites entreprises informelles. La pandémie a affecté le fonctionnement des entreprises existantes, les chaînes d’approvisionnement et les conditions de vie des populations vulnérables, y compris les jeunes et les femmes. Le taux élevé de chômage des jeunes déjà préoccupant risque d’être exacerbé avec ses corollaires comme l’exode rural et l’émigration massive vers l’Europe. La promotion de l’entrepreneuriat des jeunes par le biais de l’agribusiness représente une des pistes les plus prometteuses pour s’attaquer durablement au chômage structurel qui touche cette catégorie de populations. Le défi majeur pour les gouvernants est de préserver la rentabilité des activités afin d’inciter durablement les jeunes à rester dans les zones rurales et de bénéficier des potentialités du secteur agricole. Le riz est devenu depuis des décennies un produit alimentaire de base hautement stratégique en Afrique de l’Ouest et la principale source d’apport énergétique dans la région. Alors le secteur riz offre d’énormes possibilités d’emplois et de création d’entreprises pour les jeunes et femmes dans les zones rurales. C’est dans cette perspective que la Fondation MasterCard, institution engagée dans la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes et le leadership des femmes, a financé le projet RAP (Rice Agripreneurship Project) mis en œuvre par le Centre du Riz pour l’Afrique (AfricaRice) dans la Vallée du Fleuve Sénégal pour une durée de 2 ans. Le projet RAP avait pour objectif d’appuyer les productrices et producteurs vulnérables et de développer l’entreprenariat des jeunes dans la chaîne de valeurs du riz au Sénégal afin de contribuer à l’amélioration de la résilience du pays pendant et après la crise du COVID-19. Le projet a fonctionné suivant trois composantes telles que i) l’approvisionnement d’urgence en intrants et le renforcement des capacités des acteurs de la chaîne de valeur du riz, ii) le développement des entreprises et l’accès au financement et au marché, et iii) le développement et l’utilisation des technologies numériques pour l’agribusiness.Le projet a distribué 1000 kits de démarrage aux productrices et producteurs vulnérables ayant 1 ha ou moins, dont 77% de femmes. Chaque kit est constitué de semence certifiée, d’engrais (Urée et DAP) et de coût d’irrigation pour un ha. Cinq formations ont été organisées pour 313 jeunes agripreneurs individuels et groupements de jeunes sur 1) l’entreprenariat et développement personnel, 2) la Gestion Intégrée de la Culture du Riz, 3) la Prestation de Services Mécanisés, 4) la transformation et Commercialisation du riz, et 5) la Gestion de la Chaîne d’Approvisionnement. A la suite de ces formations, 100 entreprises jeunes étaient sélectionnées et ont bénéficié de subvention et d’appui technique du projet pour créer ou développer leurs activités le long de la chaine de valeur (production, transformation, commercialisation et vente d’intrants agricoles). De plus, deux plateformes d’innovations ont été créées au profit des jeunes du projet. Ces plateformes permettent une meilleure intégration des jeunes dans la chaîne de valeur et une participation effective à son développement. L’une des plateformes regroupe les jeunes des départements de Saint-Louis et de Dagana, et l’autre, les jeunes des départements de Podor et de Matam. Le projet a appuyé le fonctionnement et développement de cinq Centres d’Exploitation du Matériel Agricole (CEMA) en collaboration avec la Fondation Syngenta pour améliorer la mécanisation des opérations et les prestations de services digitaux par les jeunes avec, entre autres, l’utilisation de l’application RiceAdvice. Cet atelier de clôture permettra de regrouper l’ensemble des parties prenantes du projet pour partager de manière plus détaillée les résultats ».

_ Encore de la casse au quartier Khar Yallah de Saint_Louis. La casse de trop selon les populations ! Les tracteurs et autres engins démolisseurs ont, encore, fait irruption dans ce nouveau quartier, pour procéder à une opération de démolition. Face à ce qu’els appellent du gâchis, à l’aune des multiples efforts et sacrifices consentis pour mettre du bâti sur cet espace, jadis hostile jugé non habitable et non convoité, nos interlocuteurs se sont réunis pour dire haro sur cette situation.
Aujourd’hui, ces « débrouillards », comme ils se plaisent à se qualifier, qui sont, généralement, des ouvriers, maçons, ferrailleurs, pêcheurs, vendeuses de poisson, femmes de ménage entre autres, disent en avoir ras_le_bol des atermoiements et louvoiements de l’équipe municipale dirigée par le ministre_maire Mansour Faye. Au surplus, ces saintlouisiens, trés remontés contre les autorités responsables de leurs malheurs actuels, ont réclamé toute la lumière sur cette « sombre histoire » de construction d’un stade sur les lieux. Car, ont_elles soutenu, à l’occasion de leur face à face avec la presse, « ils disent démolir nos constructions pour, à la place, construire un stade. Alors que rien est clair sur ce projet » ont_elles fini par marteler.

_ Les enjeux de l’internet en questions lors de la 33 éme édition de la Journée de l’ Enfant Africain. A Saint_Louis, le thème : « les droits de l’enfant dans l’environnement numérique » a été débattu, sous toutes les coutures, dans la cité tricentenaire de Saint_Louis et son arrière_pays. Dans le village de Ndiébène_Toubé, notamment, dans la commune de Gandon, où la cérémonie officielle de Saint_Louis s’est déroulée. Auparavant, l’ Ong « les Jeunes Volontaires de l’ Environnement » a procédé à la présentation du projet « Enfant Acteur du Changement » mis en oeuvre, à Saint_Louis, avec l’ Ong « Save the Childern ». Il est opportun de rappeller que « Jve » , à travers ses activités, s’évertue à contribuer à la préservation de l’environnement. En inculquant aux enfants certaines valeurs tendant au respect et à la préservation de l’environnement.

_ Dès les premières heures de la matinée, des heurts entre les forces de l’ordre et les jeunes ont été notés ça et là, dans la cité tricentenaire de Saint_Louis.
Les premières échauffourées ont été constatées à la devanture de l’ Université Gaston Berger de Saint_Louis où certains apprenants du Supérieur se sont frottés aux pandores qui ont fait le guet, aux aurores, pour anticiper toutes les velléités de manifestation des pensionnaires de Sanar.
Durant toute la journée, les zones de tensions sont restées le quartier Pikine et la tranche comprise entre le marché Tendjiguène de Sor et le lycée Charles de Gaulle. Des incidents ont, aussi, été notés aux abords du pont Faidherbe. Le marché Tendjiguène, sis dans le Faubourg Sor, n’a pas ouvert ses portes, tandis que Auchan_Saint_Louis a été surveillé comme du lait sur le feu par des limiers armés jusqu’aux dents.
Dans leur furie, les jeunes ont caillassé les locaux du nouveau tribunal, en construction, et détruit les bancs et accessoires installés au niveau de bon nombre d’arrêts_bus. Certaines stations d’essence, installées à un jet de pierre du quartier Pikine ont subi l’assaut des jeunes manifestants qui ont tout saccagé. Dans certaines artères de la cité de Mame Comba Bang, les stigmates sont encore visibles, avec des pierres et de la cendre issue des pneus et branchages brûlés, qui jonchent les rues tandis l’odeur âcre des lacrymogènes continue de polluer le cosmos des saintlouisiens.
Il convient de signaler que des éléments du 2 éme bataillon d’infanterie de Bango se sont déployés, dans l’aprés_midi, au centre_vile de l’ île et quadrillé les abords immédiats de la gouvernance, de la préfecture entre autres édifices surveillés.. Pour l’heure, les combats se poursuivent dans les rues de Ndar alors que la tension reste palpable.

Discours du Recteur de l’ Ugb

_ « Monsieur le Directeur de l’UFR des Sciences de la Santé de l’Université Gaston Berger de Saint Louis, Monsieur le Chef du Département de Chirurgie et Spécialités Chirurgicales de l’Université Iba Der Thiam de Thiès, représentant le Directeur de la dite institution, Monsieur le Professeur Abdou SY, Directeur des 2ièmes Cours de dissection de l’os temporal, Monsieur le Dr Prashant NAIK, honorable guest, from INDIA, Madame, Messieurs les formateurs, Mesdames, Messieurs les participants,

Nous voilà, réunis ce matin au sein du Laboratoire d’Anatomie de l’UFR des Sciences de la Santé de l’Université Gaston Berger de Saint Louis, pour la cérémonie d’ouverture du deuxième cours de dissection de l’os temporal organisé au Sénégal.Monsieur le Directeur du cours, À ce titre, je voudrai tout d’abord vous adresser mes vives félicitations et vous exprimer mon immense satisfaction en étant parmi vous, ce matin pour le démarrage de cette grande activité scientifique.En effet, après Thiès, l’année dernière, Saint Louis organise le 2e cours de dissection de l’os temporal du Sénégal.Ces exercices de dissection constituent une étape indispensable dans l’apprentissage de la chirurgie otologique. Ils permettent, à ce titre, aux chirurgiens ORL que vous êtes de vous familiariser avec l’anatomie tridimensionnelle de cet organe mystérieux mais passionnant qu’est l’oreille.Ils permettent de vous habituer à l’instrumentation spécifique de fraisage de l’os temporal.Ces cours, qui auparavant, se tenaient en Europe et en Amérique, étaient difficilement accessibles aux chirurgiens otologistes africains.En effet, outre les coûts élevés d’inscription, les charges liées aux voyages et à l’hébergement, rendaient difficiles la participation à ces cours de dissection pour les Africains.L’Université Gaston Berger de Saint Louis est très fière d’accueillir cet atelier et de participer ainsi à l’essor et au développement de la chirurgie de l’oreille dans notre continent.Nous ne ménagerons aucun effort pour la réussite de cet événement, ô combien important.Chers participants, l’édition 2023 de ce cours, a la particularité de rassembler des médecins ORL de 7 pays africains : Cameroun, Comores, Djibouti , Guinée, Maroc, Mauritanie et Sénégal. Il a donc fini de démontrer, si besoin en était, l’ouverture des spécialistes que vous êtes dans l’ancrage vers une intégration africaine par la science.La seconde particularité de ce cours est de recevoir un éminent otologiste, le Dr NAIK qui nous vient d’Inde. Le Dr NAIK est très connu dans ce grand et beau pays d’Asie où il organise lui-même des cours de dissection du rocher. Il y est surtout connu pour avoir conçu et réalisé des spécimens 3D d’os temporal artificiel qui sont aujourd’hui commercialisés. Il est d’ailleurs, venu avec des modèles qui serviront pour des exercices de dissection. La mise à disposition de ces spécimens artificiels vient suppléer l’accès de plus en plus difficile aux rochers prélevés sur cadavres.Dr NAIK, je vous remercie de concrétiser ce partenariat Sud-Sud nécessaire à l’émergence de nos pays en développement.`Je félicite le comité d’organisation, l’UFR des sciences de la santé , le département de Chirurgie et spécialités chirurgicales et le laboratoire d’anatomie de l’Université Gaston Berger pour le travail de qualité qui a été abattu depuis plusieurs mois pour aboutir à la tenue de ce cours.La co-organisation avec l’Université sœur Ibrahima Thiam de Thiès est un modèle de synergie académique, d’expertise partagée et de catalyseur d’innovation au service de la population Africaine. Elle rentre en effet en droite ligne dans la politique de mutualisation des ressources et de mobilités des enseignants si chers à nos autorités étatiques.Je n’oublie pas les partenaires industriels et commerciaux qui ont aidé à la réalisation de ce projet. Je vous encourage à continuer dans ce sens pour améliorer la formation des médecins africains.Je suis persuadé que les conférences, les démonstrations et les exercices seront de haute facture durant ces deux journées de dissection.Je puis aussi, vous assurer que je me ferai le porte-parole des conclusions et recommandations issues de ces deux journées, auprès des plus hautes autorités du Sénégal.Mesdames, Messieurs, chers participants,Je vous souhaite la bienvenue au pays de la TERANGA.Je déclare ouvert le deuxième cours de dissection de l’os temporal ».