Malgré les vibrants appels des ministres et supporters de son camp politique à se représenter, le Président Tanzanien John Magufuli a refusé et a juré de respecter la constitution de son pays qui fixe la limite de deux mandats de 5 ans.
Élu avec 58% des voix en 2015, âgé aujourd’hui, de 57 ans, il n’a pas voulu modifier la constitution pour se maintenir au pouvoir.
Docteur en chimie, il quitte son palais présidentiel, se transforme en éboueur pour nettoyer les rues et les poubelles de la capitale.
Le jour même de son investiture, il a réduit les frais prévus pour la cérémonie de 92.000 euros à 6460 euros.
Il voyage dans les vols commerciaux et fait le tour de certaines villes en voiture. Il marche, souvent déguisé, dans les ruelles des quartiers pour toucher certaines réalités.
Il a annulé les festivités de commémorations de l’indépendance pour privilégier une campagne de nettoyage d’espaces publics en déclarant : «il est honteux de célébrer l’indépendance quand notre peuple meurt encore de choléra».
Lors des réunions publiques il n’autorise que l’achat du thé, eau et jus de fruits dans les bâtiments publics et non dans les hôtels, pour limiter les dépenses publiques.
Intègre, il a pris des mesures efficaces contre la corruption en licenciant 10.000 faux fonctionnaires, en récoltant plus de 400 millions d’euros de taxes impayées, en seulement deux mois.
Il a renvoyé son ministre de l’Intérieur pour état d’ivresse en plein parlement.
Très populaire et surnommé par son peuple » BULLDOZER », certifie le site de référence www.miroironeline.com qui reprend cet article qui fait le buzz sur la toile, il aurait été élu Président à vie s’il le souhaitait, mais il préfère céder sa place … Comme quoi la gouvernance sobre et vertueuse n’est pas un simple et vain slogan délivré un Jour de prestation solennelle de Serment ! Le respect de la parole donnée est encore d’actualité et existera toujours dans le berceau de l’humanité : l’Afrique !!!