Aprés ses Déclarations sur la Pêche Artisanale : Djaraf Adama Mbengue Vilipendé sur la Langue de Barbarie

Parce qu’il a tenu des propos jugés désobligeants et loin de la vérité, sur la pêche artisanale et ses méthodes de travail articulées autour du monofilament, à l’occasion de la large concertation nationale, initiée par le chef de l’ État, Djaraf Adama Mbengue est l’ennemi public N*1 sur la Langue de Barbarie. Mieux, le bonhomme ne cesse de récolter des vertes et des pas mûres, à chaque rassemblement des professionnels de la pêche de cette partie du pays. Et à chaque fois, il est vilipendé et traîné dans le boue. La dernière rencontre des acteurs de la pêche à Saint_Louis, qui a réuni toutes les catégories de pêche, a été une tribune pour, encore, tirer à boulets rouges sur ce monsieur qui a eu l’ outrecuidance de s’ériger en porte_parole de la corporation, devant le président Macky Sall. Alors que, poursuivent nos interlocuteurs, il n’a pas voie au chapitre. Trés en colère, ces acteurs de la pêche exhortent les autorités compétentes à s’attaquer et réglementer l’activité, en haute mer, des navires et autres chalutiers étrangers qui pillent les ressources halieutiques. Dans la foulée, ces professionnels de la pêche d’inviter le nouveau ministre en charge des questions liées au secteur d’être, plutôt, à l’écoute des acteurs à la base. Au demeurant, puisque la brèche, ouverte à l’embouchure du fleuve_Sénégal en Octobre 2003, s’invite naturellement à chaque rencontre des pêcheurs, le ministre_maire de Saint_Louis en a pris pour son grade. Et, c’est pour lui rappeler que, contrairement à ses propos tenus, lors d’une émission_télé, il n’ y a pas longtemps, ce fameux canal de délestage, qui a déjà causé prés de quatre cents décés, ne remplit, toujours, pas toutes les garanties de sécurité. Quand bien même, des travaux de dragage et de balisage y ont été menés. En outre, certaines questions relatives au manque de moteurs hors_bord qui freine l’activité_pêche et de gilets de sauvetage que l’ État ne subventionne plus depuis trois ans ont été abordées.

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